Formule 1, le phénomène de l’aquaplaning : un des plus grands risques pour tout pilote

– Lire la suite ci-dessous –

Le monde de la course et surtout celui de la Formule 1 – tout au long de son histoire – a toujours été capable de nous procurer des émotions fortes et profondes. Et nous en devons le mérite aux pilotes qui, au péril de leur vie et en prenant des risques pour le moins incalculables, ont écrit des pages indélébiles de l’histoire du sport automobile. Comment ne pas se souvenir du grand Nino Farina, vainqueur en 1950 de la premier championnat de Formule 1. Comment ne pas se souvenir de la 5 championnats du monde remportés par le grand Juan Manuel Fangio, et les deux titres remportés en conduisant le Ferrari par Alberto Ascarien 1952 et 1953 respectivement.

Et encore – en avançant résolument dans les années – les exploits mémorables de pilotes de la trempe de Gilles Villeneuvequi au volant de la Rossa di Maranello a été capable d’exciter comme aucun autre. Les duels épiques entre les grands Ayrton Senna et Alain Prost à l’époque de McLarenet l’éternelle rivalité entre Michael Schumacher et Mika Hakkinen. Puis, jusqu’à aujourd’hui et les exploits de pilotes tels que Lewis… Hamiltonvainqueur de sept titres mondiaux et considéré par beaucoup comme l’un des plus grands pilotes de tous les temps.

Jules Bianchi
Jules Bianchi

Et c’est précisément sur les risques pris par chaque conducteur individuel que nous souhaitons porter notre attention, notamment sur le phénomène désormais bien connu de laaquaplaningqui, au fil du temps, a également causé la mort de certains conducteurs, le plus récemment le Français Jules Bianchi, suite à l’accident très grave survenu lors de la Grand Prix de Suzuka qui s’est tenue le 5 octobre 2014.

LIRE AUSSI  Formule 1, Leclerc à Monza 2019 : " Après neuf ans, Ferrari est de retour sur la plus haute marche ".

Le phénomène de l’aquaplaning : caractéristiques et conséquences

Au fil du temps, des améliorations considérables ont été apportées pour assurer non seulement le bon déroulement d’un Grand Prix, mais aussi et surtout la sécurité de chaque pilote. L’une des dernières innovations est par l’introduction de l’Halo en Formule 1un système de protection consistant en une barre incurvée placée pour protéger la tête du conducteur. Pourtant, les accidents ne manquent pas, notamment en raison du phénomène d’aquaplaning.

– Continuer la lecture ci-dessous –
Formule 1, GP du Japon
Formule 1, GP du Japon

Par temps de pluie l’eau a tendance à s’accumuler sur les pistes de course. Lorsqu’un pneu effleure la surface de ces pistes humides, il en résulte une réelle perte de traction et de capacité de direction. C’est en fait le phénomène de l’aquaplaning. La Formule 1 mise beaucoup sur la technologieLes voitures et les pneus sont spécialement conçus pour offrir une grande adhérence afin que les voitures puissent atteindre des vitesses de pointe et offrir aux pilotes la meilleure expérience de course possible. Cependant, ces pneus spécialement conçus ne peuvent pas disperser suffisamment d’eau pour obtenir l’adhérence sur une surface de piste. En conséquence, les niveaux de traction et de contrôle de la voiture diminuent, ce qui entraîne parfois des accidents qui s’avèrent mortels, comme ce fut le cas en 2014 à Suzuka pour Jules… Bianchi.

Lire aussi : Championnat du monde de Formule 1 1988, adieu Enzo Ferrari : l’ère Senna commence

Pneus conçus pour lutter contre l’aquaplaning

Pour assurer le bon fonctionnement d’un Formule 1 – même dans l’humidité – le Pirelli depuis 2011 fournit pneus spéciaux, capable d’effleurer les pistes mouillées et de rester en contact avec l’asphalte même à grande vitesse. La célèbre multinationale fournit aux équipes jusqu’à trois composés slick et trois couleurs pour chaque course. La gamme est numérotée ainsi, C1,C2,C3,C4 et C5, qui est généralement aussi la plus douce. Bien entendu, il existe une multitude de pneus spéciaux conçus spécifiquement pour le marché de l’automobile. mouillé dans Formule 1, c’est-à-dire le intermédiaires et le Pleine eau.

Formule 1
Formule 1

Les pneus intermédiaires sont considérés comme les plus polyvalentscar ils fonctionnent sur des circuits sans eau stagnante et aussi sur une surface séchante. De plus, lorsqu’une vitesse d’environ 300 km/h est atteinte, ce pneu évacue la beauté des 30 litres d’eau par seconde. Alors que les pneus pluie sont généralement utilisés en cas de fortes pluies. Quand il pleut, en effet, le visibilité devient le principal problème de tout conducteur. Et bien ce type de pneu a la capacité d’évacuer 85 litres d’eau par seconde en atteignant une vitesse d’environ 300 km/h.

En conclusion, nous pouvons affirmer que le phénomène de l’aquaplaning, même et surtout à l’ère de l’aquaplaning, n’est pas une fatalité. Formule 1 moderne – marquée par l’utilisation de la technologie – est encore un problème assez sérieux. En effet, si le Pirelli continue à concevoir des pneus qui sont les plus performants en cas de fortes pluies, d’autre part il est encore impossible d’éliminer ce phénomène. Car cela engendrerait d’autres problèmes, en premier lieu celui de la visibilité. Et l’un des derniers témoignages en date nous est donné par le Le pilote espagnol Ferrari Carlos Sainz a pris sa retraite – le 9 octobre dernier – à l Grand Prix de Suzukaen raison du phénomène d’aquaplaning.

Ayrton Senna et Lewis Hamilton : les meilleurs en conduite sur le mouillé

Ayrton Senna, Monaco 1984
Ayrton Senna, Monaco 1984

Au fil du temps, il y a eu des pilotes – et il y en a encore aujourd’hui – qui, bien que conduisant sous la pluie et dans des conditions de mauvaise visibilité, au péril de leur vie, ont réussi à diriger leur voiture d’une manière tout à fait étonnante, ce qui a donné lieu à des courses tout à fait spectaculaires. L’un d’entre eux était sans doute le triple champion du monde Ayrton Senna. Le pilote brésilien au Grand Prix de Monte-Carlo tenue le 3 juin 1984 – conduisant le Toleman-Hart – bien que partant de la 13ème place a réussi à terminer sur la deuxième marche du podium, précédé seulement par Alain Prost à bord du McLaren. Le tout sous une pluie battante, prouvant son courage, ses compétences techniques et son incroyable sang-froid. En fin de compte pas moins de 14 courses gagnées par le Brésilien sous la pluie, pendant toute sa carrière.

Lewis Hamilton sur le mouillé
Lewis Hamilton sur le mouillé

Un autre pilote capable de réaliser des courses spectaculaires, surtout sur le mouillé, est le septuple champion du monde Lewis. Hamiltonconsidéré comme l’un des meilleurs pilotes de Formule 1 de tous les temps. L’une de ses meilleures performances est sans aucun doute celle qu’il a montrée lors du Grand Prix de Turquie 2020. Le chauffeur britannique à bord de son Mercedes – malgré un départ en 6ème position – a réussi à dominer la course dès les premiers tours malgré la pluie battante, et à remporter son septième titre mondial – son quatrième consécutif – en démontrant tout son talent.